04- 02-2021 :
Science et opinion
Ce matin sur France Culture, deux scientifiques-chercheurs ne travaillant que sur le vaccin de technologie ARN messager, pour parler ... de l'ARNm. Quelques extraits choisis :
SUGGESTION DE MODE DE LECTURE :
1) Vous êtes déjà convaincu par l'ARNm
2) Vous avez des doutes sur le choix de cette
technologie pour ces types de pathologies.
"La technologie n'est pas si nouvelle
puisqu'elle a été publiée en 1993. J'ai commencé
à la développer en 1998, il y a plus de vingt
ans. Donc on a quand même beaucoup d'expertise
sur cette technologie."
"Elle consiste à utiliser l'information
génétique d'un pathogène sous la forme d'un ARN
messager. L'ARN Messager est une photocopie
transitoire d'un gène."
"Dans le passé, les gens utilisaient plutôt
l'ADN pour faire des vaccins ou des thérapies
géniques, donc un message génétique très stable.
Nous, on a utilisé l'ARN messager, qui est une
copie instable d'un gène."
"Pour cette raison, nous étions les seuls dans
les années 1990 et 2000, à utiliser cette
technologie parce que nos collègues médecins
chercheurs pensaient que l'ARN est une copie
trop éphémère, trop instable du gène pour être
utilisée en médecine."
"On a commencé à travailler sur cette
technologie dans le contexte d'un vaccin
anticancéreux ou de vaccins contre des
pathogènes infectieux. Et dans ces années-là, le
vaccin ne fonctionnait pas tellement."
"Mais on l'a développé parce qu'il y a cet
aspect de haute sécurité dans l'ARN messager.
Cette information génétique n'est que
transitoire lorsque vous l'injectez. Elle est
assez vite utilisée, puis très vite détruite, et
elle ne laisse pas de trace."
"Maintenant ce vaccin fonctionne extrêmement
bien grâce à vingt années d'optimisation à la
fois de l'information génétique sous forme d'ARN
et de la manière dont elles sont administrées
dans le corps."
"Les risques dont vous parlez existent pour
d'autres types de vaccins. Je suis un peu
inquiet avec les vaccins adénovirus AstraZeneca,
Spoutnik V et Johnson & Johnson. Ce sont des
virus à ADN qui sont injectés. "
"Là, il y a théoriquement certains risques de
persistance de la molécule que vous injectez et
du devenir de cette molécule qui peut
théoriquement changer votre génome."
MES QUESTIONS (possiblement liées à mes
opinions) :
Cette technologie étudiée et validée est déjà
utilisée pour des pathologies lourdes, comme les
cancers pour lesquels il est semble-t-il acquit
que leurs origines sont d'ordre génétique.
Pourquoi donc chercher à l'imposer pour lutter
contre une transmission de virus dont il est
CERTAIN qu'elle est tout sauf d'origine
génétique ?
Je lis ci dessus que "l'information génétique
n'est que transitoire lorsque vous l'injectez.
Elle est assez vite utilisée, puis très vite
détruite, et elle ne laisse pas de trace". Tout
en voulant bien l'admettre (la non dangerosité
?!) j'en déduits que l'opération devra donc être
renouvelée périodiquement pour être protégé ...
une sorte de nouvelle souscription à un
abonnement de plus ? et auprès de qui ? et aux
frais de qui ? et au bénéfice de qui ? Mr
Pasteur, l'inventeur de vaccins à vie (ou quasi)
doit se retourner dans sa tombe.
Je vous reproduis également un morceau choisi,
cette fois par moi, histoire de vous faire part
de ce qui a tendance à faire chanceler MON
OPINION à MOI (situé à 31'30'' de l'entretien ci
joint).
"pour chaque maladie, il y a, théoriquement, une
solution ARNm parce que l'ARNm code pour une
protéine et les protéines assument toutes les
fonctions du vivant. Donc vous pouvez, grâce à
l'ARNm reprogrammer des cellules, différencier
des cellules, produire des antis corps, produire
des facteurs de croissance, produire ce que vous
voulez ..."
NB : je me fais vacciner depuis une dizaine
d'années contre la grippe saisonnière, mais il
m'est arrivé une ou deux fois de choisir de ne
pas le faire ... !!
https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/mutation-du-virus-arn-messager-la-science-au-defi-de-lepidemie
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