Enfin ... pourrait-on même rajouter après le constat d'une recrudescence
de ce qui est appelé "le refus scolaire anxieux" ...
Je ne sais pas toi, mais moi, l'école m'a toujours fait peur et je ne te
dis pas à quand ça remonte !!!
Elle a toujours été un épouvantail à échec, une menace punitive, une
promesse d'avenir peu glorieux si ....
Bref, elle a toujours été organisée
comme une compétition dont les perspectives pour les premiers et les
derniers sont clairement liées à l'argent : t'en auras ou t'en auras pas
...
Alors, j'te dis pas de nos jours où l'entrée dans le monde du travail
(seul moyen légal de survie) est de plus en plus tributaire d'un marché,
lui même, élitiste, compétiteur et trieur parmi les "bons" et les
"mauvais".
J'te dis pas, non plus, l'incohérence d'un système prônant le plein
emploi pour une population comptant près de 8M de sans enploi (ou
mal-emploi) face à un maximum de 300 000 postes vacants (chômage
institutionnalisé).
Et tu voudrais qu'avec toutes ces merveilleuses promesses, l'enfant qui
entre dans les premières prises de conscience de son avenir ne soit pas
anxieux ?
Alors, "dans l’est de Nantes. Gustave, Romane, Camille et les autres
entament leur huitième semaine au Preo (Passerelle pour le retour dans
l’établissement d’origine), un dispositif d’intervention sur le refus
scolaire anxieux."
C'est bien, mais en y regardant de plus près, n'est-ce pas l'arbre qui
cache la forêt ou un pansement sur une jambe de bois, tant que le
système qui génère ces comportements sera la normalité ?