04-10-2022 : La propriété privée

D'un côté une société basée sur le libéralisme, le consumérisme, l'individualisme et la méritocratie, de l'autre des projets humains, collectifs et solidaires en harmonie avec le vivant et sans notion de profit.
Dichotomie absolue entre ces deux modes de penser nos sociétés humaines. Dans ce contexte, qu'en est-il de la notion de propriété privée ? Celle qui a forcement une place dans notre bonne vielle devise affichée (de moins en moins) aux frontons publics.

Pas de soucis, nos puissants dirigeants se penchent sur la question. Oh bien sûr, les médias bien pensants ne vont pas nous encombrer l'esprit avec de telles élucubrations.

Je vous livre quelques pistes, piochées de-ci de-là, qui, me semble-t-il, interpellent et qui mériteraient, sans doute, bien des approfondissements.

La « Conférence des Nations unies sur les établissements humains » , connue sous le nom d’Habitat I, et de laquelle a découlé la Déclaration de Vancouver, a été une des premières rencontres à l’origine du programme de « développement durable ».

Selon cet accord, « la terre ne peut être traitée comme un bien ordinaire contrôlé par des individus », et la propriété privée des terres est « un instrument important d’accumulation et de concentration des richesses, contribuant donc à l’injustice sociale ».

« Le contrôle public de l’utilisation des terres est donc indispensable », indique la déclaration de l’ONU. Il s’agit d’un prélude à la désormais tristement célèbre « prédiction » du Forum économique mondial selon laquelle d’ici 2030 « vous ne posséderez plus rien ».

Selon les experts interrogés par Epoch Times, certains des dirigeants d’entreprise les plus fortunés et les plus puissants au monde travaillent avec des hauts fonctionnaires du régime communiste chinois et d’autres pays, afin de centraliser le contrôle de la production alimentaire et d’anéantir les agriculteurs et les éleveurs indépendants.

Quelques liens pour la route :

Une réforme du droit de propriété va-t-elle obliger les propriétaires à "payer un loyer à l'Etat" ?

Les députés ont adopté une proposition de loi qui entend généraliser un droit de propriété dans lequel un particulier peut être propriétaire des murs, mais pas du terrain. Le projet est entre les mains des sénateurs.

Bientôt la fin de la propriété privée