14-01-2021 : Plus contagieux, donc plus mortel.

A la vue de ce titre de mon quotidien (pas forcement favori ou préféré!) je m'interroge immédiatement en trouvant que l'association de ces deux mots et la tournure grammatical choisi me semblent contestables. En effet, le rhume, que tout le monde attrape tous les hivers, n'est pas très mortel, alors que le sida pas très contagieux (ben oui, on peut très bien vaquer à sa vie quotidienne sans l'attraper!) est très mortel. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, ce titre n'a pas de sens. Alors je me plonge dans la lecture de la suite en me disant que la réponse s'y trouvait obligatoirement … Je vous en livre quelques éléments :

« Où se situe le danger quand un virus tel que le SARS-CoV-2 mute ? S'il devient 50% plus létal à contagiosité égale ? Ou s'il devient 50% plus contagieux à virulence égale ? Selon les épidémiologistes, qui savent manier les mathématiques nettement mieux que la moyenne, la seconde réponse est la bonne. » C'est l'introduction suivie d'explications du genre : « Le dénommé Adam Kucharski adopte comme cadre de référence un taux 'R' de reproduction du virus de 1,1 (une personne contaminée en infecte plus d'une, ce qui fait progresser l'épidémie) et un taux moyen de létalité du Covid-19 (tiens, je croyais que c'était féminin) de 0,8%, ce qui converge avec les résultats scientifiques publiés depuis le printemps dernier. Il prend également comme base de calcul un délai de 6 jours entre chaque génération de personnes infectées. »

Je vous épargne le reste exactement du même tonneau … qui ne répond pas plus d'ailleurs au rapport qui me semble toujours, après cette lecture pénible, inexistant entre 'contagieux' et 'mortel'. Par contre, entre 'contagiosité' et 'taux de mortalité', je veux bien ...
De deux choses l'une : ou je suis sous doué car je ne vois pas que l'article contient les élément justifiant la tournure de ce titre … mais avouez que, même avec le petit tiers retranscrit, on nous facilite pas la vie … ou j'ai raison, et dans ce cas on peut comprendre la méfiance-générale-ambiante générée par l'information mise à la disposition de notre bon peuple.