1) Le désintérêt : la
citoyenneté selon la constitution française comporte des droits et des devoirs
divers. Les articles de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de
1789 les définissent clairement et parfaitement. Depuis maintenant des
décennies, ces droits et devoirs disparaissent progressivement (plus intégrés à
l'enseignement, plus transmis par filiation, ringardisés par les évolutions
sociétales, peut-être même « souhaités » par une certaine classe …).
2 ) Le dégout : la classe politique, dans son ensemble, perd de sa crédibilité
par les promesses non tenues, des mensonges répétés, des compétences
discutables, la vocation remplacée par l'appât du pouvoir quand ce n'est pas
encore plus grave (justice non appliquée, fraudes diverses, non respect des
lois, etc. ...).
3) La votation : elle ne correspondant plus aux attentes des citoyens car non
représentative, dans son résultat, des idées et forces en présence. La société
évolue, il n'y a pas de raison à ce que son organisation n'évolue pas.
Hélas, je ne suis pas sûr, après l'exemple des suites données au « Grand Débat » ou à la « Convention citoyenne pour le climat » que des mesures soient prises, pour qu'il en soit autrement, par des dirigeants élus … dans les conditions actuelles !!!